mardi 26 octobre 2010

rapàcasquette

Vous le savez, j'aime le rap bling bling à casquettes avec une paire de meufs solidement bâties sous chaque aisselle (les meufs placées sous les aisselles et non solidement bâties sous les aisselles, je précise, on ne sait jamais, des fois que...) et vulgos au possible. Pour preuve : je ne me suis pas encore remis du sir lucious left foot de Big Boi que j'écoute avec une régularité exemplaire depuis sa sortie. Ça vous défrise la chicorée que moi, apôtre du bon goût comme chacun le sait en ces riant lieux, je trouve ça excellent ?? Chacun ses perversions.
Tout ça pour dire que je viens de m'écouter le dernier album de KNO, death is silent. Commençons par le commencement, c'est qui ça KNO. Un pote à 6PO ??? Vous êtes vraiment des abrutis. Chacun sait qu'il s'agit du blaze d'un des membres de Cunninlynguits, excellent groupe de rap américain auteur d'un putain de bon dirty acres. Donc KNO sort un album. Qui se place directement noumber ouane sur RYM. Je jette une oreille et là je reste scotché sur mon siège. Dire que death is silent est excellent est un doux euphémisme. Le premier morceau met dans l'ambiance : pesant, lourd, chargé, quasi digne d'un Cannibal Ox,  le flow est limpide, rapide.Suit un if you cry dans la même lignée à peine moins claustro mais plus abordable. Le reste suit sans problème, du même niveau jusqu'à spread your wings, sixième morceau. Là on commence à verser dans le rap tire-larme. On s'attend presque à entendre des choeurs pourris arriver. A partir de ce morceau on commence à tomber dans la caricature : le piano souligne une grande tristesse digne d'un Richard Clayderman en pleine forme, les voix de chialeuses accentuent l'ensemble pour former un morceau putassier et vraiment  pas terrible. Et à partir de là, ça part en vrille, alternant le très bon (graveyard) avec le très très mauvais ( not at the end, when i was young), on tombe dans le rap de merde bling bling, toc,chic, facile malgré une production excellente, on visite même les territoires de Moby sur they told me à peine moins bon que n'importe quel titre de play . A la fin de the new day, je suis resté pas loin de deux plombes à m'interroger sur ce que je venais d'écouter. Comment  un album qui a démarré si bien peut-il partir en sucette de cette façon ? KNO est-il allé pisser  au milieu de l'album et n'a plus retrouvé les chemins des studios ensuite?? S'est-il fait enlevé par des envahisseurs qui lui ont lavé le cerveau en lui faisant écouter Lady Gaga en boucle ??  Le mystère reste entier.
Au final si l'album avait été un EP 6 titres, il eut été absolument parfait.

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