samedi 31 mars 2012

Alkibar Gignor

Garage rock : un genre de rock apparu vers la fin des années 1950 et devenu populaire au cours de la première moitié des années 1960, caractérisé par la simplicité des compositions et le caractère souvent artisanal de la production.La caractéristique principale du garage est la qualité souvent médiocre ou volontairement « sale » du son.
Lo-fi :  expression apparue à la fin des années 19801 aux États-Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d'enregistrement primitives dans le but de produire un son sale, volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires2. Daniel Johnston est considéré comme l'un des père fondateur du son Lo-Fi.

Tu aimes le garage rock ? Tu es fan des Stooges, des Seeds, des Sonics mais tu trouves les White Stripes, les Black Rebel Motorcycle Club, les Hives ou les Kills sympas, trop propres sur eux ??  Tu aimes également Daniel Johnston, les premiers enregistrements de Lou Barlow sous le patronyme Sentridoh mais tu te dis qu'actuellement la production lo-fi  ressemble étrangement au Sahel. Rien de vivant sur des milliers de kilomètres.
Alors je suppose que ça te dirait d'écouter un groupe faisant passer les enregistrements du début des années 80 de Johnston pour le dark side of the moon de Pink Floyd ??? Tu te dis que c'est limite pas possible. Que la Myrrh yoyote de la touffe, qu'il vient de se manger la plaquette de médocs journalière de Daniel Johnston . Pourtant je  t'assure que ça l'est. Jette une oreille sur le groupe garage rock africain Alkibar Gignor. Ils viennent de sortir un album, excellent au demeurant, pas piqué des hannetons. Le truc a été enregistré au fin fond de la brousse malienne avec un magnétophone en bout de course, des micros décharnés et des bandes décimées (ouhhh,  magnifique !!!). Originaire du village d'Ali Farka Touré, niafounke, le groupe pulvérise dès les premières secondes les notions de garage rock ou de lo-fi. Conditions d'enregistrement précaires (mais putain internez les mômes au collège Hortefeux, qu'on leur apprenne la discipline, merde !), mixage approximatif ( quel est le con qui a accordé aux chanteurs de chanter sur le trône ?? Et faudrait peut-être dire au guitariste d'éviter d'aller chercher la bière sur l'ampli, ça créé quelques larsens fort mal venus), la paix est un hymne au foutoir, au boxon, au bordel. Mais comme tout bordel, il s'accompagne d'une vie, d'une richesse que n'importe quel album labellisé White Stripes & co. ne saura capter. Ça part dans tous les sens : beauté brute, sur l'os,  des morceaux acoustiques, tout droit sortis du Boubacar Traoré illustré  et surtout foutoir pas possible dès qu'ils utilisent l'électricité. Non pas que les morceaux partent dans tous les sens, nous ne sommes point ici dans un disque de pur psychédélisme, au contraire. Nous avons affaire à un disque de blues africain primitif, usant de la répétition jusqu'à la transe, basé sur l'énergie brute, dégraissé jusqu'à l'os. Un disque militant, vivant, qui ne craint pas les fausses notes, les interventions inopportunes en plein milieu d'un morceau.
Tout compte fait, les vrais rockers ne sont pas là où on le croit :  ils ne sont pas dans des studios aseptisés à conceptualiser l'idée d'un rock brut de décoffrage entre petits fours et ligne de coke. Non, ils se sont barrés au Mali, ont bazardé leur matos et ont retrouvé le véritable esprit punk qui leur faisait tant défaut ces dernières années. Et ça c'est plutôt une bonne nouvelle.

vendredi 30 mars 2012

Bezoar

Baisoir [n.m Bé-Zoar] : lieu (bar, boîte échangiste, rue, maison) où est pratiqué l'échange de liquide séminal avec consentement plus ou moins mutuel entre adultes consentants majeurs et vaccinés.

Béroard  [n.f Bé-roar ou K-sav] autrement connu sous le patronyme Jocelyne Béroard : lieu (bar, boîte échangiste, rue, maison, tout cela dans Lavil) où est pratiqué l'échange de liquide séminal avec consentement plus ou moins mutuel entre adultes consentants majeurs et vaccinés.

Ah ben non, tiens, merde, cette définition ne fonctionne pas franchement dans le cas présent (Jocelyne si tu me lis, sache que....oh et puis non.........rien)
Passons à une autre alors :
Bézoar [n.m ou n.f Bais-soir] : lieu (bar, boîte échangiste, rue, maison) où est pratiqué l'échange de liquide séminal avec consentement plus ou moins mutuel entre adultes consentants majeurs et vaccinés.

Est-ce vraiment adapté dans le cas présent ?
Peut-être bien dites donc.

 Bezoar, groupe américain sort son premier album ces jours-ci. Sorte de foutral de foutre dans lequel se retrouvent pêle-mêle partouzés le blues, le metal, le psyché, le tout sous haute influence divine du  Reverend Bizarre.
Oh putain, bordel de bon dieu de moi-même, ça m'a l'air bon ça , non ?!!
Vous savez quoi ? N'y allez pas. Enfin, vous pouvez tenter. Mais n'allez pas dire que je ne vous ai pas prévenu. L'album, hormis deux sorties de route plutôt bienvenues est des plus convenus. Un doom métal bien foutu mais plutôt banal sous haute influence psyché avec quelques réussites, beaucoup de choses entendues ça et là en mieux, des solis  tout droit sortis du manuel de la guitare par Joe Satriani  et deux morceaux psycho-acoustico-blues pas piqués des hannetons qui valent à eux seuls le détour.
Disons que pour toute personne réticente à ce genre de musique wyt deth peut être une porte d'entrée sympa. C'est pas trop violent, pas trop désespéré mais pas trop bien non plus. Disons que ça fait comme si c'était joué sous l'emprise des drogues. Comme si, hein. Camomille, verveine, valériane, passiflore, melisse, enfin voyez le genre. Des trucs d'une violence inouïe, à  laisser toute la troupe de Bardo Pond sur le carreau tellement t'as l'impression d'être stone.
Je dis pas que c'est soporifique non plus  mais ça aurait mérité d'être un tout petit peu plus extrême cette affaire là. L'emprise de Reverend Bizarre ou Bardo Pond est tellement prégnante qu'elle finit par annihiler toute originalité. Reste un savoir-faire indéniable, qui rend l'album plaisant, audible. 
Le problème c'est que Wyt deth manque tellement de folie, de démesure, qu'on finirait presque par le ranger dans la catégorie  musique d'ascenseur pour  doom. Et ce qui la fout encore plus mal,  comme je l'aidéjà dit plus haut,c'est que les deux véritables réussites de l'album n'ont rien à voir avec le doom mais semblent tout droit sorties d"'un disque du Gun Club.
Alors Bezoar, si vous me lisez, je veux bien devenir votre agent artistique mais à une seule condition :  que vous ne fassiez plus que du blues.
Et que vous changiez votre blase parce qu'en France je suis pas sur que ça va être possible là. Voyez Dick Rivers : vous en avez entendu parler ailleurs qu'en France vous ?? Ben  non. Faut avouer que rivière de bites aux States, ça l'aurait fait moyen.
Bon je vous laisse, mais si vous voulez me joindre, passez par le blog. Merci.


lundi 19 mars 2012

Julia Holter

Après la méchante note merdique sur un disque plutôt quelconque après écoute au casque (on dira qu'il y a trois ou quatre excellents morceaux), je vais devoir me rattraper aux branches et proposer quelque chose de solide si je ne veux pas passer pour un gros con qui s'enthousiasme pour le premier groupe venu.
C'est déjà fait ???
Vraiment ???!!!!
Bon ben je vous emmerde.
Au moment où je m'apprêtais à écrire une note magnifique, comme d'habitude,  sur un disque encore plus magnifique que ma future note, une pensée, un doute est venu effleurer mon esprit : dois-je ?
Oui dois-je ??
Dois-je salir de mon écriture fielleuse, imprécise, un disque dont la beauté immaculée ne pourra être que souillée par ma pensée malséante ?
Oui.
A l'origine, ekstasis de Julia Holter ne m'a pas emballé plus que ça. Loin de là. Pas de répugnance non plus, ni d'indifférence. Seulement sans m'avoir plu, il en est ressorti quelque chose de bien plus intéressant  qui ne m'était point arrivé depuis longtemps : j'ai été intrigué. Pas par les mélodies, non. La première écoute m'ayant quelque peu dérouté, je n'ai rien bitté des mélodies. Le seul sentiment qui en est ressorti c'est : bordel de moi-même, c'est moi ou c'est space ??
En y réfléchissant bien, c'était pas moi. L'univers de la galante Julia est tout de même un brin spécial.  Si vous cherchiez un point commun entre Lynch, The Knife, Broadcast, Young Marble Giants, Nico et Kate Bush, n'allez pas plus loin. Procurez-vous ekstasis, appuyez sur play et laissez vous embarquer dans un imaginaire d'apparence glacé mais bouillonnant d'idées. Chaque morceau se suffit à lui-même, a une vie qui lui est propre, un univers à part, bourré de références et ne ressemblant à rien de connu, piochant ça et là dans le répertoire évoqué ci-dessus, brassant toute sorte de styles comme l'électro, le free-jazz, le drone, la musique concrète ou encore l'experimental.
Vous me direz qu'au vu la description faite juste avant, ça ne peut que se barrer dans tous les sens. Comment rendre cohérent tous ces styles sans que ça ne tourne au capharnaüm ?  La solution choisie par Julia Holter est simple : il suffit de faire rentrer tout ça, avec marteau et burin de rigueur, dans un format pop. Son talent, outre celui de V.R.P de  Bouygues pour la pop, est de créer des compositions uniques, d'être une véritable aventurière. N'hésitant pas à prendre des risques, à flirter avec le ridicule (que de réverbérations, d'échos dans ce disque), piocher dans le répertoire des 80's (d'aucuns parleront de Laurie Anderson), sa pop baroque déroute en premier lieu puis finit par fasciner. Fasciner parce qu'elle met à jour une part d'enfance dans ce qu'elle a de plus cauchemardesque :  la solitude, le repli sur soi, le développement de l'imaginaire pour faire face à une situation intolérable (Für felix ou moni mon amie s'apparentent à des comptines innocentes, toutes douces mais échappées de l'univers quelque peu perverti de twin peaks).
Je ne vous ferai pas un rapport complet des morceaux  d'autres s'en chargeront bien mieux que moi, expliquant pourquoi  marienbad se scinde en trois parties, pour quelle raison four garden s'oriente vers un free-jazz, pourquoi sur our sorrows elle marie Broadcast à Enya tout en conservant une cohérence, un équilibre quasi miraculeux ou encore pour quelles raisons les huit minutes de boy in the moon fascinent (je me risquerais à dire que le spectre des travaux ambient d'Eno y est pour beaucoup) . Non seulement je n'ai pas les qualifications requises pour ce genre d'exercice mais je crains malheureusement de vous gonfler plus qu'autre chose. Pour ma pomme,  la seule réalité qui ressort  d'ekstasis, outre la fascination exercée par celui-ci au fil des écoutes, c'est que cet album ferait une parfaite BO pour un stand by me réalisé par David Lynch. Une sorte de rêve quoi.
Pour le coup, après plusieurs écoutes au casque, je peux l'affirmer tranquillement, sans risque de me planter (et là mon jugement n'est pas fait à l'emporte-pièce comme ma précédente note) : jusque là, avec le Tindersticks et le Ruby Throat, il s'agit ni plus ni moins d'un autre indispensable de 2012 (qui s'avère être une année d'une grande richesse en seulement trois mois d'existence).

lundi 12 mars 2012

the junipers (de rien)

Attention : cette note sera à haute teneur philosophique.
Il devrait y être question d'hédonisme, d'épicure et de plein d'autres gros mots du même style.
Prêt ?? 
On oublie parfois un peu vite le plaisir immédiat. Vous savez : une sensation fugace qui dès la première écoute d'un morceau (ou d'un album ) vous colle la banane, vous attriste, enfin vous fait réagir de façon positive. Ce plaisir, on s'en méfie. De plus en plus quand on avance en âge. S'enthousiasmer comme ça sur la foi d'une écoute, c'est un sport de jeunes cons se dit-on.
Comprenez moi bien : on a tellement connu d'albums qui à la première écoute nous ont déçu ou dont on s'est foutus puis se sont dévoilés au fur et à mesure des écoutes qu'on en est venu à se méfier de tout.
Alors quand on tombe sur un album simple, accrocheur, pop, immédiat, bourré à la gueule de mélodies simples, accrocheuses, pop, immédiates,  on commence par se méfier. On se demande, en vieux concon est, où est l'arnaque. On écoute d'abord d'une oreille méfiante puis on se retrouve submergés par ces guitares claires, simples, accrocheuses, immédiates, ces voix simples, patati, patata, ces choeurs accroche-coeurs (ouhhhh làààà, magnifique non ?!!!!) en pagaille, puis on termine l'écoute avec la banane, des fleurs dans les cheveux, courant nu dans les prés en fleurs accompagnés de sylphides diaphanes sous une lumière hamiltonienne en diable.
 Paint the ground, nouvel album de The Junipers a ce puissant effet : nous faire remémorer notre jeunesse insouciante (ou plutôt fantasmée) pendant laquelle on écoutait tout ce qui avait attrait au flower power, à cette époque de hippies dégénérés où sortaient en moins de temps qu'il n'en faut plus de merveilles pop que de dents  à un nourrisson.
L'album de The Junipers, c'est un peu Gruff Rhys qui rejouerait les Olivia Tremor Control qui rejoueraient les Gorky's Zygotyc Mynci qui rejoueraient les La's qui rejoueraient... ces gars là connaissent donc leur manuel de la pop britannique classique et psyché sur le bout des doigts. Chaque accord joué, chaque harmonie est directement inspirée d'un illustre (gl)aïeul anglais. C'est direct, sans fioriture, sans grande originalité certes mais exécuté avec un putain de talent qui vous transporte quelques décennies en arrière en deux accords.
Mais bon, quand est sorti l'unique album des La's, on s'en est royalement foutu de savoir si Lee Mavers pompait le répertoire des Beatles. Tout ce qui sautait à la gueule c'était le talent de mélodiste de Mavers et sa bande. Pour paint the ground, c'est pas loin d'être la même configuration.
La première fois, quand j'ai lu ça, : The greatest band in the whole wide world have got a new album. That’s right, supreme psychedelicists, The Junipers, are following up their ‘Cut Your Key’ LP with the wonderful, enchanting, downright POSITIVE longplayer, ‘Paint The Ground’., j'avoue m'être bien marré. Après écoute en revanche... si ce n'est clairement pas le meilleur groupe du monde il a pour lui l'évidence des mélodies, un talent qui saute littéralement aux oreilles. L'album n'est qu'une succession de clichés pop mais évite les facilités en faisant preuve d'une concision bienvenue et rejoint la famille pas si nombreuse que ça des grands groupes pop évoqués un peu plus haut.

Tout compte fait je suis décevant :  vous vous attendiez à une note philosophique, vous vous retrouvez avec une note merdique sur un groupe pop quelconque dont on aura oublié le nom dans quelques jours. Mais en attendant après avoir lu cette note et cherché le disque en question, la petite demi-heure que vous aurez passé en sa compagnie vous fera un bien fou. Un plaisir simple, immédiat, instantané. Et vous vous direz que malgré ses réflexions bas-du-front, ce myrrhman, bordel de merde, qu'est ce qu'il a bon goût. Et je vous répondrais, modestement, que vous êtes d'une grande lucidité.


jeudi 8 mars 2012

Anonymous my ass

-Vous êtes tous là , on peut y aller ?
On va lancer un nouveau concept,  ok ???
Musicalement va falloir tenir la route parce que là c'est assez révolutionnaire comme idée. J'ai confiance en vous les gars.
Je vous le dis comme ça , à brûle pourpoint, dans un moment de folie pure et extrême : on va créer un nouveau label dédié à la techno/house/dub.
Faites pas la gueule les gars. Je sais que ça a déjà été fait avant nous et qu'il y aura d'autres milliers de labels créés après nous. Certes. Mais puisque je vous dis le concept est ré-vo-lu-tio-nnaire. D'ailleurs, je lui ai déjà trouvé un nom : Anonymous.
-Euhhhhhh..........
-Quoi ???
-Tu regardes pas les infos ??
-Pourquoi ???
-Non, rien.
-Bon je reprends : mon concept, il est terr-ible :  on va donc créer  un nouveau label sur lequel on sortira toutes nos musiques uniquement au format vinyl.
-Euhhhhhhhhhhh...............
-QUOI ???
-non, rien.
-Et le truc en plus, qui va nous faire rentrer dans la légende, c'est que ce sera absolument a-no-nyme. D'où le nom. Pas con hein ????Il n'y aura aucune indication, rien. Seule la musique comptera. Pas de nom, pas de titres, rien. C'est-y-pas fort ça ??


Putainnnnn...........le brainstorming de malade que ça a du être chez Knowone, label qui a sorti un album (LP 001) de tech/house/dub l'an dernier dans le plus parfait anonymat sous le nom d'Unknown Artist.Concept assez fumeux ma foi à peine sauvé par une musique relativement classe mais pas trop.
Six morceaux nommés untitled, technos, longs, très lounge, pas révolutionnaires pour un sou mais pas désagréables non plus. Le genre de disque d'ascenseur à passer dans une soirée calme entre potes en fin de nuit, entre le dessert et le café, histoire de pas maltraiter la digestion. Quelque chose de parfaitement sain d'esprit sans une once de folie, très bien fait mais pendant lequel on a tendance à s'emmerder ferme. Un revival trip hop ( il y a un côté Massive Attack première époque sur le premier untitled) par ici , une techno façon Moodyman (auquel on aurait gommé toute trace de folie, toute sexualité) par là, le tout saupoudré d'un zeste d'IDM à la Autechre . Ça puise son inspiration dans les nineties sans forcément  expirer quoi que ce soit de bien original. Ça passe, lasse et trépasse au bout de deux écoutes.
Pas de quoi se relever la nuit en somme.
A vrai dire la seule raison pour laquelle j'en parle c'est que le concept en lui-même a tendance à me les briser menu. Disons que pour tenir la route il faut avoir les moyens de ses ambitions, amener quelque chose qui va marquer les esprits. Un je-ne-sais-quoi qui va t'obséder, te donner envie de devenir Jacques Pradel, occuper tout ton temps de cerveau disponible pour savoir qui se cache derrière, quels sont les antécédents de ce malade et toutes les ramifications qui l'entourent. Dans le cas d'Unknown Artist, de ces six titres untitled sur ce label appelé knowone, on se dit que l'anonymat lui sied très bien, on se fout royalement de savoir que Bvdub est probablement derrière tout ça. On passe une heure pas désagréable mais dont on ne retire rien. Disons que dans un même ordre d'idées, la réédition des premiers travaux de Régis est autrement plus intéressante que cet LP001. Mais ça fera l'objet d'une autre note.