mercredi 29 septembre 2010

in ze pokett

Le nouvel album de Pokett se nomme three free trees. Alors l'ami,  si tu recherches un album couillu, testostéroné à mort, passe ton chemin. Ici point d'AC/DC, ni de Nine Inch Nails, la musique, si tant est qu'on puisse appeler cela comme ça, tant c'est chichiteux, maniéré, se rapproche de celle de groupes de tafioles du style Papas Fritas ou du dépressif chronique Nick Drake ou encore du gars qui jouait dans ce groupe de merde, vous savez, Gastr Del Sol. C'est quoi son blaze déjà ? David Grubb, non ?
Bref Pokett fait dans la pop à moitié dépressive.
Une honte.
Quand on sait que tous les gars qui font parti de ce groupe sont tous français...et chantent en anglais.Une honte j'vous dis. Mais que fait Besson (Eric pas Luc) ? Pas une seule influence française à se mettre sous la dent dans ce disque. Pourtant de bons groupes français nous n'en manquons point, Elmer Food Beat, Licence IV, pour parler de ceux encore en activité, ou plus près de nous Kyo, même Indochine. Tous chantent notre belle langue de façon remarquable, avec des textes poignants, des rimes riches, et surtout du sens. Là dans ce three free trees, on comprend rien. Pas un seul mot français, que dalle. Non mais quoi, ils ont honte de notre belle patrie ?
Je te retirerai leur visa fissa moi à ces Pokett. Ils veulent chanter anglais ? qu'ils demandent la nationalité et s'exilent là-bas !!
Je rajouterai enfin une lourde pièce à ce dossier franchement chargé : le morceau three more chord. Mais putain qu'est ce qui leur a pris de faire un morceau aussi rébarbatif ?? Quand on veut faire de la musique avec des bollocks, comme se plairait à dire ce groupe, on assume. On fout les potards à fond, on sort les guitares, les pédales et on y va, on se la joue Placebo. Là ça donne quoi ? Un morceau d'une longueur interminable qui commence avec des arpèges de pédé, style regardez comme je sais la jouer sensible, qui continue sur une boucle et se termine par l'intrusion inopinée des tambours du bronx. Du grand n'importe quoi je vous dis. Rien de structuré, pas de refrain, que dalle.
C'est bien simple, cet album, comme cette note, est une honte.


Someone You Know
envoyé par chloe_maz. - Regardez plus de clips, en HD !

 PS : Vous remarquerez de façon fort judicieuse qu'en aucun cas cette note n'est un tant soit peu crédible. Nulle part, hormis maintenant,  vous n'aurez vu les noms de Jim O rourke ou encore Elliott Smith apparaître dans les influences qui parcourent cet album plutôt excellent avec un remarquable dernier morceau. En revanche, ce morceau three more chord, me rappelle irrémédiablement le omega monolith de Fleshpress, relecture sludge/doom metal de Can . Ajoutez à cela une touche de Steve Reich, un soupçon de... Elliott vous-savez-qui et vous obtiendrez quelque chose d'étonnant, une alchimie rare et une progression remarquable au vu de l'intro. Comme dirait un certain Michel D, influence notoire de ce blog : formidable !!

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