Générique de début :
tintintinttintintintin, tintintintintintinnnnntin,
fin du générique.
Salut les p'tits clous,
Bienvenue au hype 50, la célèbre émission musicale censée vous faire découvrir les 50 meilleurs hypes du moment.
Après vous avoir suivi avec moi le top hype de la cinquantième à la quatrième place, laissez moi vous faire découvrir le trio de tête.
En troisième position nous retrouvons l'indispensable, le magnifique, l'émouvant, le prenant swanlights d'Antony et ses Johnsons. Antony nous gratifie d'un album d'une ampleur peu commune, délaissant la simplicité désarmante qui faisait tout le charme de ses anciens albums; celui-ci a décidé d'en découdre avec le monde en musclant son propos, en se diversifiant, passant d'une guitare rageuse à des cordes d'une douceur peu commune. La voix reste bien évidemment le principal atout d'Antony, voix qu'il module de façon extraordinaire. Qui n'a rien à envier à celle de Bjork qu'il a généreusement invité sur le sublime fletta. Ce qui achève de faire de swanlights son disque le plus abouti sur le plan créatif. Encore un chef-d'oeuvre à mettre à l'actif d'Antony.
La seconde position est occupée par l'excellent vétéran Nick Cave et son groupe Grinderman. 2 le nouveau chef-d'oeuvre du groupe reprend les affaires là où ils les avaient laissé il y a deux ans. A savoir en pleine rage, tous muscles dehors. Ici le stupre, le sexe, la sueur, la violence sont les maîtres mots de ce disque crucial. Aucun temps morts, une tension permanente : les guitares claquent, le batteur frappe sur ses fûts comme si sa vie en dépendait, Cave est furieux et tient à le faire savoir, chaque morceau est une course folle vers une fin annoncée. L'album est celui d'un rassemblement d'hommes qui ont tout vu, qui on ne la fait pas. Si le désespoir, le retour à la vie, pouvait être incarné en un disque, ce serait celui de Grinderman. Nick Cave est de retour, en grande forme, et tient à nous le faire savoir.Grand homme et très grand disque.
Enfin, entrant directement à la première place, le nouveau projet du guitariste charismatique de TV On The Radio, David Sitek : Maximum Balloon. Que dire si ce n'est que nous tenons là la fusion parfaite de cinquante ans de musique rock, funk, pop, expérimentale, classique j'en passe et des meilleurs. Sitek, avec bon nombre d'invités, nous étonne à chaque chanson. Chaque morceau est un univers à part entière, régi par un chef d'orchestre génial et malade osant tout, un grand écart qui d'ordinaire se révélerait plat, sans intérêt, relève ici du pur génie. Mais foin de longs discours, place à la découverte du plus grand album de cette rentrée.
Allez, à la prochaine pour de nouvelles découvertes musicales en cette riante rentrée de 2010. Salut les p'tits clous et à la semaine prochaine.
Jamais pu blairer Antony, et TVOTR, et j'ai le même avis sur le Grinderman! Ca résume du coup... Toutes façons mon disque de la rentrée, c'est Sunset.
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