A deux doigts d'arrêter tout.Voilà où j'en étais à peu près ces derniers jours. Plus de saloperie du dimanche, plus l'envie, rien. Boulot, fatigue, toussa toussa. Puis une demande d'amitié sur face de bouc, la curiosité d'aller voir ce que propose cette demande en matière de musique et soudain, après écoute, l'envie d'y retourner, de revenir. Bon je sais bien que mon blog sera lu par trois pécores, deux tondus et une armada de dépressifs, que ça ne fera pas avancer la chose bien loin, mais après tout il n'y a rien de plus égoïste qu'un blog non ? Comment avoir la prétention de croire que des milliers d'internautes viendront lire quoi que ce soit, qu'on arrivera à se démarquer des millions d'autres blogs qui vous écrasent de par leurs qualités. Faut être sacrément imbu de sa personne pour espérer quoi que ce soit. Alors on fait ce qu'on peut, avec les moyens du bord, on prend un pseudo pseudo-intello, genre moi je me la pète parce que je suis l'apôtre du bon goût, et on fait des notes sur ce qu'on croit être des chef-d'oeuvre, et on descend des chef-d'oeuvre qu'on croit être des merdes.On se prend pour le centre du monde, on est bien loin de la périphérie. Par chance on tombe sur des personnes qui vous prennent en pitié, qui lisent votre prose pour se marrer mais qui ont l'élégance de vous faire croire que vous êtes non pas indispensable mais au moins non dénué d'intérêt.
Pour le moment voilà où j'en suis, un gros coup de mou, une envie de m'enfouir la tête dans le sable et ne plus rien voir, ne plus rien subir. Ca m'empêchera pas de me prendre des coups de lattes dans le derche me direz-vous. Nonobstant quand j'aurai terminé de me regarder le nombril et de me plaindre comme une grosse larve, je vous parlerai de la personne qui m'a redonné goût à écrire des conneries en faisant croire que c'est le dernier chef-d'oeuvre en date qu'elle vient de pondre. Ce n'est certes pas un CO mais d'une singularité certaine. En attendant, ce sera pour demain. Aujourd'hui reprise en main d'un blog qui part un peu la dérive.
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