Retour d'un week-end de ouf au Havre. Je me doute que vous n'en avez rien à battre. Cependant dans mon escapade havraise dont vous vous contrefoutez au plus haut point, j'ai eu la chance de mettre la main, et ce pour la modique somme de 4,5 €, sur un putain de CO que je ne connaissais point encore (le tout en vinyle et en parfait état de surcroît) : le taking tiger mountain (by strategy) de Brian Eno. Bon je ne vais pas en faire une note longue, détaillée, informée, sur la structure des morceaux, la texture des logiciels utilisés pour faire tel effet sur le second morceau à 1'45", la signification raélienne des paroles d'Eno, pourquoi il a utilisé tel ustensile de cuisine plutôt qu'une guitare classique, ça finirait par vous saouler rapidement. Non, je dirais simplement que ce disque est une claque, une gifle, complétement intégrée à son époque et ayant une quarantaine d'années d'avance au moins. Pop, expérimental, accessible à n'importe quel pékin moyen aimant un tant soit peu la musique (moi quoi), Eno s'est plié en quatre pour offrir un album quasi-parfait. Pas un titre faible, quelques sommets ( entre autre : the great pretender : comme si Syd Barrett s'était enfilé l'intégrale de Can, avant de s'envoyer un fix, s'être tapé plusieurs heures de visionnage des envahisseurs juste avant de rentrer en studio pour enregistrer un morceau en totale adéquation avec son humeur du moment. Third uncle : rencontre au sommet entre les Feelies, Bowie et le rock expérimental) et le chant du cygne d'Eno à la pop. Bref, la classe ultime. Un peu à mon image par ailleurs.
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