En ce jour de béatification papale, je me suis plié en quatre, saigné aux quatre veines, pour vous trouver un morceau digne de cet événement. Un truc qui pourrait accompagner le couple royal pendant sa lune de miel, quelque chose d'absolu, un idéal, une utopie en quelque sorte. En ce premier mai, soit-disant fête du travail, j'ai cherché des heures et des heures dans les tréfonds de la musique païenne, plongé les mains dans les ordures pour vous trouver une pépite. Il m'a fallu une abnégation, un courage au-delà de mes limites pour vous dénicher un tel trésor. Pourtant, je l'ai fait. Ça n'a pas été sans mal certes mais je suis fier de vous annoncer, de vous présenter ce CO absolu qu'est fille de la nuit de René Joly.
Admirez les lyrics déchirants de sincérité, aussi beaux que mélancoliques, cette aptitude remarquable à coller à l'actualité (mais moi je sais que sous ton voile, toutes les nuits tu vas parler aux étoiles), admirez cette musique, subtil mélange électro-acoustique du plus bel effet, admirez cette chorégraphie, ce look de dur au coeur tendre, ce post-gothique musclé qui n'en oublie néanmoins pas de réfléchir sur sa condition humaine, artistique, et surtout, surtout, admirez ce clip, d'une esthétique absolument irréprochable. Quoi que vous en pensiez, cette fille de la nuit est un hymne déchirant rendu à la femme dans sa globalité. A chaque écoute je suis submergé par un torrent de larmes. Laissez vous, vous aussi, envahir par la béatitude, la félicité que procure ce titre. Laissez vous faire, vous ne pourrez rien contre cela : écoutez, admirez, pleurez.
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