Tu te lèves, il fait beau, relativement chaud, la journée débute fort sympathiquement. Tu te fais chauffer ton café (ou ton thé ça dépend), tu vas chez le boulanger chercher ta baguette fraîche. Tu t'installes à ta terrasse, devant ton bol, il fait beau, doux. C'est presque le paradis. Presque. Parce que tu ne sais pas quoi écouter pour accompagner ce délicieux moment. Tu aimerais quelque chose de frais, sympa, garanti sans prise de tête.Quelque chose qui te rappelle le printemps, que tu puisses fredonner à tue-tête, un truc nonchalant, court. En gros, un disque capable à lui seul de résumer cinquante années de pop anglaise. Frais comme du Beatles, du Byrds, mélodique comme du Teenage Fan Club, immédiat comme du Jesus And Mary Chain. Tu aimerais aussi une touche de Stone Roses, un peu d'Oasis sans la suffisance des frangins Gallagher o ul'aisance mélodique de Lee Mavers ?
Dans ce cas, détends toi, j'ai ce qu'il te faut dans ma besace. Le premier album de The See See : late morning light. C'est absolument pas révolutionnaire, c'est de la pop dans le sens le plus large possible, ça ne se prend pas la tête mais c'est suffisamment malin, mélodique pour emporter le morceau. Late morning light respire la simplicité, on est ici en terrain connu (la pop anglaise des années 60, la plupart du temps) mais il se dégage de ce disque une énergie, une fraîcheur qui me rappelle celle déployée par Nicole Willis, Sharon Jones ou Kings Of Forths dans un style plus soul. Un revival fait avec une simplicité certaine ainsi qu'un grand talent. C'est pas grand chose me concernant mais ça suffit à ensoleiller ma journée. C'est vrai quoi : un album d'une trentaine de minutes, gorgé de pop, de refrains faciles, d'influences clairement identifiables, qui ne se prend pas la tête, je ne sais pas pour vous mais pour moi il m'en faut pas plus pour me filer la banane. Un plaisir simple.
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