C'est moche la vie parfois.
Un pote me demande via e-mail : dis moi myrrhman, toi qui t'y connais un peu en vinyle, combien peut coter un double vinyle bleu foncé de Joy Division en live aux bain douche et à manchester dans lequel est inséré un 45 tours bleu itou et tiré en tout à 600 exemplaires ?
Le défi m'intéresse. Je le relève. Grand fou va. Je me dis que ça doit être hors de prix. Joy Division, édition à 600 exemplaires. L'espèce de raclure de fonds de bidet pensé-je en secret, il est encore tombé sur une perle. Après moultes recherches ( priceminister, ebay entre autres), je tombe sur le site discogs. Et là je lui trouve son vinyle mais la cotation est dérisoire : trente euros, pas plus. Plus tard je trouve un autre site (popsike.com), quasiment le même prix. Moche non ? Par ailleurs, j'ai en ma possession quelques vinyles dont je cherche à me débarrasser. J'en profite pour voir un peu quelle pourrait être la cotation de certaines de ces "perles" (dans le sens bouses, bien évidemment). Et là, je tombe des nues. Dans ces "perles" figure le play de Moby. Du lourd n'est-il pas ?? double vinyle qui doit être doré à au moins 24 carats vu le prix auquel on peut le vendre. Au minimum : 99 €. Au maxi, 150 €. Selon la cotation j'ai donc en ma possession un grand CO de la musique électronique contemporaine et mon ami une belle daube ne valant rien.
Un rien moche la vie tout de même. On croit tenir entre ses mains un disque de qualité supérieure, on se retrouve avec du jambon éco + sous cellophane dont la date de péremption est passée depuis trois mois.Pour un peu je ferais mon Ian Curtis si c'était moi qui avait entre les mains le vinyle de mon groupe de merde.
Putain de vie.
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