Non, je ne suis pas mort. Pas encore.
je me remets doucement de deux semaines de merde. Je suis donc en vacances.
En revanche je ne me souviens pas avoir demandé mes congés d'été en plein mois de novembre mais bon...on fera avec.
Pour reprendre les hostilités commençons avec un disque de gamins (?) qui n'ont pas du connaître les années 80 mais arrivent à les fantasmer de façon relativement crédible.
A vrai dire, je ne connais pas grand chose de Gardens & Villa. Le peu glané ça et là sur le net ne m'a pas plus renseigné que ça. Ils sortent de nulle part (Santa Barbara) et pourraient bien y retourner après écoute de leur premier album. Qu'on se le dise, ce n'est pas mauvais, il y a même de très bonnes choses (chemtrails ainsi que le tubesque et très New Orderien star fire power par exemple) mais rien qu'on ait déjà entendu ailleurs des centaines de fois en plus passionnant.
Pourquoi faire une note sur eux alors ? Parce qu'au delà du fait que Gardens & Villa ne soit pas un album indispensable, il permet de pouvoir se distraire quelques instants en alternant le moyen et le très bon et ce de façon relativement curieuse. L'album se décline en deux phases : la première présente la face la moins intéressante du groupe sur les cinq premiers morceaux. En revanche sur la seconde, c'est franchement pas mal du tout (bon ok les choeurs Arczade Firien sur carrizo plan auraient pu être évités et le dernier morceau est assez mauvais). En somme si le groupe se débarrasse de ses tics et influences canadiens (Arcade Fire est tout de même une plaie, au même titre que U2 dans les années 80), on devrait tenir là un petit groupe sympa fait pour durer quelques jours, capable de reposer les oreilles entre deux albums de métal ou d'ambient. Pas grand chose certes mais on passe le temps comme on peut.
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