les femmes dans la techno, ......, gna gna gna, ......ouais on sait, c'est toujours les seconds rôles qu'elles occupent. En même temps : c'est normal...c'est excitant !!!! c'est vital... ça créé des sensations. La techno est donc un monde exclusivement peuplé de mâles en rut si bien que, quand on voit débarquer une jeune donzelle innocente, frêle, fraîche dans ce monde de brutes priapiques, on finit par prendre peur, vouloir la surprotéger et tout le toutim. Mais non bordel !!!! Avec son album lights out, Kate Simko prouve qu'elle est parfaitement montée, prête à en découdre face à n'importe quel pervers libidineux voulant s'attaquer à son joli minois. Lights out, sorti en mai dernier, est un bon album de techno/house rivalisant sans problèmes avec n'importe quel Moodyman ou Lawrence. Kate Simko fait dans la deep house, la techno sobre où le plus important n'est pas d'ajouter des mélodies surchargées sur des beats bourrins ( les dernières productions des Chemical s'en chargent très bien pour notre plus grand désespoir) mais plutôt d'élaguer au maximum. Quitte à ne laisser que la peau sur les os. Il y a bien quelques beats rachitiques enveloppés de mélodies sobres, minimalistes pour rendre le tout plus attrayant mais l'ensemble est tout de même d'une sobriété frisant l'ascétisme. Ce n'est pas aussi extrême que Tommy Four Seven et son primate primaire (grand disque de techno sorti cette année par ailleurs), c'est bien plus abordable, mais ils partagent les mêmes valeurs : arriver à être puissant, hypnotique en épurant au maximum, ne laissant que le minimum vital quitte à s'aventurer dans l'ambient (machine's mantra par exemple). Lights out est donc le parfait contre-exemple de l'album de house à s'écouter en boîte en dansant comme un décérébré,c'est un disque à s'écouter au contraire seul, au casque afin de pouvoir profiter au maximum des subtilités qu'il est capable de proposer.
Quitte à continuer dans les clichés de merde, faisons dans le cliché pachydermique : il suffit d'être une femme pour apporter un peu d'esprit dans un monde de brutes. Malheureusement, quand on écoute lights out on se dit que c'en est tellement rachitique, si épuré qu'il faut être également anorexique pour sortir un album pareil. Un disque on ne peut plus féminin en somme.
Allez y, frappez moi, j'aime ça.
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