mercredi 9 février 2011

rolling blackout

Putain mais comment c'est possible ? une telle indulgence envers ce groupe, c'en devient suspect. C'est l'étape réglementaire entre Tokio Hotel et  Stereolab ou je rêve ? On lit ça et là à propos de leur album rolling blackout qu'il serait un formidable euphorisant, un antidépresseur puissant, qu'il donne envie de mover ses legs et shaker sa tête comme jamais jusque là. Je confirme au moins un point : on a envie des les prendre à notre cou les legs. Enfin moi. Non mais c'est vrai, c'est quoi c'est quoi cette pop à deux balles ? V'la t'y pas que je te prends des sons sixties pour faire djeunssse, un soupçon de musique d'ascenceur façon Air pour faire patienter (super triangle), un peu de hip hop bricolo-rigolo façon Beck (période mellow gold) pour montrer que je sais m'amuser, de la musique de film des années 60-70 parce que que je suis culturé et que je veux que ça se sache, un chouïa de shoegaze façon My Bloody Valentine parce que ça fait trois ans au moins que les shoegazer reviennent sur le devant de la scène. Je melting-pot tout ça et j'obtiens un brouet infâme à peine digeste, sans trop de saveur mais qui plaît à toutes et à tous. J'aimerais simplement qu'on m'explique : rien à sauver de tout ça hormis le titre rolling blackout, pas mal. Alors qu'est ce qui fait que tout le monde s'excite là-dessus ? Il n'y a pourtant rien de neuf là-dedans, toutes les ficelles sont éculées, par moment on se croirait chez Katy Perry ou de vieux albums de fusion pourris des années 90 (FFF, living colour), parfois le spectre de Stereloab apparaît, celui des BO de James Bond également.Rien de vraiment neuf quoi et en plus c'est assez mal gaulé. Bon je sais, l'argument du rien de vraiment neuf là dedans ne tient que sur une patte : le jour où un album de pop apportera quelque chose à ce style, Pernaut présentera un journal digne de ce nom sans rémouleur de céleri à Carfougnis les Doigts dans le riant département de la Drone. Bref, dans le style pop coloré, sympa et sans prise de tête, je lui préfère de très loin le Gruff Rhys, autrement plus consistant. Quitte à passer pour un vieux con réfractaire à la pop bigarrée de The Go!Team. Dont je n'étais pas fan auparavant déjà.

5 commentaires:

  1. C'est vrai que ça fait un peu vieux con...mais bon la comparaison avec katy perry et surtout FFF m'a bien fait marré quand même.

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  2. C'est quoi ton affaire de membre, j'ai rien compris...

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  3. Pour tout te dire moi non plus je be sais pas à quoi ça correspond exactement. En, gros je dirais que ça t'informe en direct live sur les nouvelles notes parues. Je ne sais pas comment par contre...

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  4. Je me demande quelle mouche t'a bien piqué pour avoior envie de consacrer tout une chronique à un disque aussi anecdotique

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  5. la lecture de critiques dithyrambiques en son encontre. J'ai voulu écouter de quoi il retournait. Et j'ai aussitôt regretté...désolé...

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