dimanche 20 avril 2014

La saloperie du dimanche

Aujourd'hui c'est un retour Sebastien (et non Pascal ) de la saloperie avec un morceau que je ne pouvais que partager avec vous.
 Fermez les yeux, vous êtes de nouveau dans les années 80. Vous êtes jeune, très jeune même. Vos parents, des modèles de tortionnaires, ne vous laissent pas regarder les programmes télé, rien. Parfois des films mais c'est aussi rare que les éclairs d'intelligence chez rantanplan.
Vraiment rien ? mais... non. Vos parents, avec le recul,  n'étaient pas simplement des tortionnaires mais surtout de grands pervers. Car les seuls programmes qu'ils vous laissaient regarder étaient ceux ayant attrait à l'humour.
Desproges ? Coluche ? Devos ? Hara-Kiri  ? Que nenni. L'humour c'est celui de très haute volée de Stéphane Collaro et son coco boy, de Roucas avec son bebête show et surtout, à vingt heures, celui de Fabrice et sa (grande) classe. Fabrice, ce découvreur de talents hors pair. Souvenez-vous : Muriel Montonssey, Olivier Lejeune, Lagaf, Bézu et d'autres encore (ne jetons pas la pierre avec l'eau du bain, il y avait aussi Lime, Parking, Vanier...). Et parmi ces grands talents, ce crooner inimitable, ce génie du transformisme (ses imitations de Mike Brant....) qu'était El Chato. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh El Chato... Néo Frédéric François au regard de braise, à la voix de feu, sorte de Garou avant-gardiste, fin observateur de la condition féminine et psychologue incroyable comme le prouve ce garde la d'anthologie. Je ne m'abaisserai pas par ailleurs à vous décrire ce mille feuilles musical (une couche de romantisme, une autre de mélancolie, une autre d'espérance et ainsi de suite), non. Je vous laisserai le découvrir seul. Un conseil tout de même : gardez à proximité une boite de mouchoir. Tellement l'émotion. Qui, tel un tsunami, déferlera sur vous et vous fera pleurer toutes les larmes de votre corps.

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