lundi 2 janvier 2012

Dépôt de bilan : ze second part.

Allez, dernière ligne droite avant l'orgie de petits fours, d'alcool, de produits illicites et autres putes pour clore une année ma foi bien merdique et en démarrer une nouvelle qui a toute les chances d'être pire.
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Dans la série musiques bizarres mais pas trop  à fort taux de blip, bling et  boum boum, je retiendrai ceci :
Pimmon : the oansome orbit. Paul Gough sort un sommet d'électro bruitisto-douçâtre sous haute influence Autechrienne dans une indifférence quasi-générale. Si j'étais pas Dieu, face à tant d'ingratitude, je me flinguerais.
Sandwell District : sandwell district. Dans la série Plastikman, sors toi les doigts du cul et pond nous un album digne de ce nom en matière de minimal techno, je demande le rejeton italien Sandwell District. Rien que immolare, premier morceau de cette bombe thermonucléaire, renverrait presque Richie Hawtin jouer aux légos.
Lucy : wordplay for working bees. A croire que les allemands deviennent de véritables billes en matière de techno et autres musiques virtualoélectroniques. En gros pour chercher un bon album dans cette catégorie, cassez-vous en Italie. Il doit y avoir un vivier là-bas. C'est pas possible autrement.
James Blakejames blake. Bon D'Angelo, t'es mignon mais plutôt que de montrer aux autres comment faire un excellent album soul en épurant au maximum le dubstep, tu vas te remettre au boulot fissa et nous en pondre un nouvel (album, je précise) en 2012. Merci.
Jamie Woon : jamie woon. L'année dernière il y avait north de Darkstar,cette année c'est l'album de Jamie Woon dans la catégorie dubstep sa pute qui a tout déchiré sur son passage. Seul problème et pas des moindres : tout le monde s'en est royalement battu le coquillard. Pourtant in the night air est un putain de grand morceau et Jamie Woon un touche-à-tout de génie. Son album est l'un des meilleurs dans la catégorie électropoputassière.
A noter également : le bad vibes de Shlohmo, le lights out de Kate Simko, le lay down real slow de l'omniprésent Pimmon.

Dans la catégorie françaises barrées (parce que les français sont incapables de sortir quoi que ce soit de bon, n'est ce pas Miossec ?):
Half Asleep : subtitles for the silent versions. Ok, Valérie Leclercq n'est pas française mais Belge (comme Johnny). En plus elle chante la plupart du temps pas en français (comme Johnny). Certes. Mais elle a sorti un putain d'album, habité, exigeant par moment dérangeant d'un accès peu facile sous la haute responsabilité de Nico et Mark Hollis. Rien que pour ça et aussi parce qu'une fois rentré dedans on finit par avoir du mal à s'en sortir, il faut écouter Half Asleep (pas Johnny le belge hein). C'est un ordre.
Mansfield Tya : nyx. L'album français le plus dérangé de l'année vient de Nantes. Je ne dirais rien quant aux prisons mais dans la série concept-album polyneuroné, pas bien dans sa tête et monstrueux  Camille peut aller se rhabiller, retourner jouer aux barbies voir arrêter de faire de la musique (oui c'était de la musique qu'elle faisait Camille, ne soyez pas de mauvaise foi, merci). Rien que pour cette raison il faut écouter nyx. Ce n'est rien moins qu'un ordre.
Delphine Dora : a day in contrast. Bon là j'avoue : je la mets où la miss Dora ??? dans le français ??? l'électro ??? le classique ?? le bizarre ????  Comme c'est une copine d'Half Asleep, je voulais pas la dépayser, lui faire peur ou qu'elle se sente seule, je la range donc du côté des françaises. Sinon à part ça a day in contrast c'est bien ???  Si je le mets dans les albums de l'année à écouter c'est que ça doit l'être. De toute façon, il faut l'écouter pour s'en rendre compte. Et là c'est encore un ordre.
 A écouter également (et là ça me troue un peu le fondement voir ma fierté parce que qu'est ce que j'ai pu le descendre celui-là) : la taille de mon âme de Daniel Darc, seul album français audible cette année (ou alors j'ai fait l'impasse sur quelques disques ces derniers temps.).
Bon sur ce je vous laisse parce que là j'ai pas que ça à foutre. J'ai un troisième dépôt de bilan à préparer pour demain moi.

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