Rocéphine : ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 3ème génération. Utilisée en première intention contre les infections méningées, la maladie de Lyme, les pneumopathies, la bronchite chronique infectieuse, pyelonéphrite, infections urinaires basses, purpura fulminans.
Rocéphine : puissant antibiotique utilisé pour purger les portugaises encombrées par des otites à répétition (otites récentes -2012- dites Dominiquaniose ou celles, plus virulentes, de 2011 : l'otite Miossecose ordinarite, redoutable.) avec atteinte grave du nerf auditif. Délivrée par le Professeur Thomas Belhom, cette rocéphine se distille dans vos conduits auditifs tel un poison à diffusion lente et a des propriétés dépuratives remarquables. La prescription de 45 minutes permet de en effet de purger toutes les vessies franco-françaises qu'E.D.F a tenté de nous faire ingurgiter ces derniers temps (Izia, Zaz, Mademoiselle Nineteen, Coeur de Pirate et bien d'autres encore). Pour plus d'efficacité le professeur Belhom s'est permis de proscrire justement toute électricité, de ne conserver que la substantifique moelle acoustique de sa musique. Pour parvenir à un résultat d'une efficacité aussi confondante, il s'est allié au Dr Staples, clinicien de génie chez Tindersticks, le temps d'un morceau (il faudrait d'ailleurs qu'on m'explique pourquoi le Staples s'amuse depuis le dernier album des Tindersticks à utiliser la réverbération sur sa voix, c'est un poil agaçant) . Il a également expurgé toutes velléités rock ( go TV ! excepté, sur laquelle, dans les dix dernières secondes, il retrouve l'usage de la guitare électrique) pour soit tendre vers un psychédélisme d'une grande douceur (champignon agréable), soit vers une pop de chambre à forte influence jazz, soit vers une pop expérimentale vers laquelle tend Dominique A depuis quelques années sans véritablement y parvenir (temps allongé, l'avancée en moi plus proche d'un Jérome Minière cependant) ou encore une sorte d'art pop à la Talk Talk (yumi, ciel). Chaque composant de cette rocéphine est, il faut l'avouer, d'une redoutable efficacité pour les ouïes. Cependant le bougre ne se contente pas d'utiliser tout le spectre de la pop pour parvenir à ses fins, il se permet également de s'aventurer sur les chemins de traverse en galante compagnie (excursion) ou de verser dans l'expérimental sans pour autant qu'il y ait d'interactions fâcheuses au niveau moléculaire. Quant à l'enrobage, il est d'une grande délicatesse, voir d'une grande finesse, proche de l'os, subtil mélange du Mark Hollis (toujours dans les bons coups quand il s'agit de tutoyer l'excellence) et du remué de Dominique A.
Bien entendu, le mode d'emploi est livré dans différentes langues (français, anglais) afin de faciliter la compréhension de tout un chacun.
Décidément, quelques semaines après la parution des nouveaux Arlt ou Avec Pas D'Casque, le rocéphine de Thomas Belhom me fait dire que 2012 est définitivement une putain de grande année pour la chanson francophone. Et Ici D'ailleurs, label qui le distribue, un label exigeant et toujours intéressant dans ses choix.
album en écoute ici , en vente là .
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