mercredi 29 juin 2011

Henry Flynt qui es-tu ?

Oui, qui es-tu Henry Flynt ?
Je le demande car peu de renseignements nous parviennent à ton sujet.
Le peu que j'ai pu glaner ça et là montre que tu serais philosophe ET musicien. Tu aurais, en tant que philosophe, instauré les base de nihilisme cognitif et publié des articles sur la métaphysique, l'économie,  la sociologie et la philosophie culturelle. Certes. Pour plus de renseignements à ce sujet voir ici . (Et au passage si quelqu'un pouvait m'expliquer quoi que ce soit de la philosophie de Flynt dans des mots simples et intelligibles, il en serait remercié éternellement). Voila pour la partie intellectuelle.
Passons aux choses sérieuses : tu es aussi musicien, violoniste et Artiste. Tu as collaboré avec certains musiciens tels La Monte Young, Catherine Christer Hennix et au mouvement dadaiste Fluxus (pour résumer de façon sommaire : le mouvement fluxus consistait à un rejet systématique des institutions et de la notion d'oeuvre d'art, encore un truc de hippies dégénérés.). Tu as trempé également dans le free-jazz, le hilbillie, l'avant-garde, la noise, bref tu as été sur tous les fronts musicaux possibles et imaginables.
Si aujourd'hui je me permets de parler de toi c'est parce qu'on réédite tes travaux des années 70 et plus particulièrement une collaboration entre toi et Catherine Christer Hennix, glissando n°1. Un morceau d'une trentaine de minutes, dans l'esprit de ton magnifique you are my everlovin'/celestial power. Un travail sur le minimalisme, hypnotique en réponse au electric harpsichord, quelque chose d'absolument indescriptible à base de drone, de raga, de basses sourdes, répétitif  mais complétement fascinant. Un lonnnnnnnnng trip d'une demi heure, doux, inquiétant, remplissant/habitant l'espace, une sorte de  mantra  dont le but est clairement d'élever l'âme par la transe via la répétition de sons hypnotiques. L'effet est garanti : les trente minutes en paraissent dix et l'idée que la pièce dans laquelle on écoute ce morceau aurait tendance à se dilater et à  gagner de l'espace n'est pas complétement idiote.
L'autre bonne idée de cette réédition est d'avoir accompagné ce morceau d'un autre plus fascinant encore. Pièce d'une demi-heure au piano jouée à quatre mains, en collaboration encore et toujours avec C.C Hennix (dont il faudra que je parle un jour de son magnifique the electric harpsichord), faite de variations subtiles, frôlant l'ennui sans jamais tomber dedans du fait d'avoir l'impression d'écouter une sorte de cacophonie hypnotique, prenante, en constante évolution. Stereo piano me rappelle les travaux à venir de The Necks qui reprend la même formule et l'étend sur près d'une heure (il n'y a qu'à écouter sex,  formidable premier album  pour s'en rendre compte) et rien que ça, c'est formidable.
Alors Henry, je ne sais toujours pas grand chose de toi mais tu serais tout de même prié de rééditer un peu plus tes travaux parce que s'ils sont tous de cette qualité, je sens que toi et moi allons devenir plus proches (même si tu t'en fous). Allez, en attendant je me remettrais bien you are my everlovin' entre les esgourdes histoire de prolonger ce magnifique roman d'amitié débutant.
Sachant qu'il n'existe aucune vidéo de l'album glissando n°1, je me permets de mettre un extrait de son génial you are my everlovin'

mardi 28 juin 2011

lune sépulcrale

Étudiant en école de commerce cherche producteur pour soutenir projet. Connaissance de la musique non souhaitée. Si intéressé m'appeler au...
Je ne vois guère que ce genre d'annonce pour expliquer ça. Ou alors un pari fou : pour votre examen de fin d'année, il vous faudra monter un projet commercial. Aucune contrainte n'est imposée, exceptée celle de l'emmener jusqu'au bout. Soyez créatifs.
En temps normal, un étudiant en BTS commercial aurait monté un truc style on finance un voyage, on fait des actions commerciales dans des hypermarchés pour sensibiliser l'opinion sur notre pauvre sort et on se casse au Maroc acheter notre ration annuelle de beuh. Normal quoi.
Là non, l'étudiant s'est mis en tête de monter un projet musical. Pari ô combien risqué sachant qu'il ne pratique aucun instrument et que le dernier disque qu'il ait écouté c'est le waiting for cousteau de Jean-Michel Jarre. Qu'à cela ne tienne, il y va, bon an mal an. Premier problème, quoi faire comme musique quand on a jamais touché un instrument de sa vie ? Un truc simple, ne nécessitant aucune connaissance. Quelque chose où tu as à appuyer sur une ou deux touches pour sortir un son effrayant ou planant. L'ambient paraît appropriée. Bon maintenant qu'on a trouvé le style, quel genre faire ? Un truc planant ? pfffff..... trop de notes, trop difficile. Enya ou Jarre ont défriché le terrain brillamment. Passer derrière eux serait un peu trop prétentieux. En revanche un truc sombre, froid, ça peut faire. Et puis pas besoin de connaître le solfège, sortir un son avec un PC ne requiert pas de connaissance spéciale, bref le dark ambient me conviendrait aisément.
Maintenant que j'ai trouvé quoi faire, reste plus que le blase. Quelque chose qui en jette, un truc effrayant mais pas trop.Qui évoque le froid, la mort, quelque chose de sépulcral, l'autre côté du miroir, la bipolarité soleil/lune, enfin toussa toussa quoi. La lune sépulcrale, ça en jetterait pas mal. Certes. Mais ça aurait plus de gueule en anglais. Sepulchral Moon. YES !!!!!! Maintenant que le projet est monté, la musique faite, reste plus qu'à trouver le distributeur.
D'où l'annonce.
Bonne nouvelle : ça a fonctionné pour lui.
Mauvaise nouvelle pour nous : il en a même fait plusieurs, des disques. Je ne sais pas ce que le reste de son oeuvre peut donner mais l'album que je viens de m'esgourder m'a amplement suffit. Narag Helech c'est un peu le manuel des clichés dark ambient joué à un doigt avec changement de notes/ambiance toutes les 30 ou 40 secondes. Une putain de catastrophe, un truc à vous dégoûter de l'ambient. Tout y passe : les longs passages venteux glacials à une note, le drone qui fait pas peur, les sons de cloche solennels et ténébreux. C'est bien simple pendant un moment j'ai cru avoir à faire à une caricature des BO de Vangelis. Le mec a du s'écouter en boucle blade runner pour tenter d'en saisir l'essence. Pas de bol, elle devait être trop chère ce jour là.
Bon allez, je vais arrêter là. C'est bien sympa de se défouler, de dire des vilainies sur un  mec/groupe qui n'en demandait pas tant (et qui tente probablement d'exercer son art de la façon la plus honnête possible) mais j'ai d'autres galettes sur le feu, autrement plus consistantes, dont je reparlerai d'ici peu.
Je sais, j'aurais pu mettre cette note sur ma main dans ton disque mais le minimum demandé pour ce blog c'est d'être un tant soit peu connu. Ici Sepulchral Moon ne l'est en aucun cas et ne le sera guère plus après que cette note se soit autocombustionnée. Dont acte.

lundi 27 juin 2011

Frederick Squire

Bon après une semaine de coma il serait temps de reprendre les commandes, de retrouver l'envie, bref, de se sortir les doigts du fondement. Pourquoi ne pas reprendre par un album de folkeux neurasthénico-dépressif inconnu au bataillon ? Hein ? Avez--vous déjà entendu causer de Frederick Squire ?? Non ? M'en vais vous faire une description de la chose pas piquée des hannetons moi.
Pour commencer, la pochette : celle-ci est  à l'avenant avec tronche d'étudiant binoclard à peine sorti d'une période acnéique intensive, photo prise dans sa chambre ou sur les chiottes (vu le cadrage on est en droit de se poser la question mais quelques indices laissent à penser qu'il s'agirait plutôt de la chambre ) pour un budget global  d'un euro cinquante TTC et titre d'album d'une suffisance rare et surtout d'un humour pince-sans-rire. Si on se fie un tant soit peu à la pochette, seuls ceux connaissant et appréciant Sebadoh ou encore Eric's Trip pourraient sembler intéressés par ce disque. Le lien avec Eric's Trip n'est pas anodin par ailleurs. Si la pochette rappelle un peu celle du love tara, il faut savoir que Frederick Squire est canadien et a collaboré avec la non moins excellente Julie Doiron (ancienne Eric's Trip donc ) sur plusieurs de ses albums solos.
A l'écoute ça donne quoi ? Simple : sings shenandoah and other popular hits est  à l'image de sa pochette. Simple, fauché, fait avec les moyens du bord. Et excellent. Imaginez Josh T Pearson en acoustique, seul avec sa guitare et ses tourments. Ça a déjà été fait me direz-vous. Ben ici c'est pareil et différent. Là où Pearson prend son temps, s'installe en douceur, conte ses histoires, nous déroule un folk progressif passionnant, Squire fait peu ou prou la même chose mais sur deux-trois minutes. Dans chaque morceau il y a la même ambition mis à part qu'en lieu et place de studio habituel la cuisine fait très bien l'affaire (faudra tout de même lui conseiller d'acheter de l'huile trois-en-un pour supprimer les grincements de porte). Ça permet une économie non négligeable afin de pouvoir acheter les quatre autres cordes de sa guitare qui viennent de lâcher lamentablement, un micro, une table de mixage et aussi s'acheter quelques potes pour faire les choeurs. Bon je déconne mais sings shenandoah c'est un peu  Mark Lanegan avec les moyens de Lou Barlow période sentridoh qui rejouerait à sa façon (lo-fi)  le last of the country gentlemen. C'est simple, beau et ça regorge de tubes qui devraient propulser Frederick Squire aux côtés d'un George Michael Jackson au niveau popularité, si l'on en croit le titre bien senti de cet album.
Par contre, que je vous dise, Frederick Squire n'est pas Nick drake. Ne vous attendez pas à quelque chose de très technique quant au jeu de guitare. Celui-ci se rapprocherait plus de la guitare sommaire de Boby lapointe que de celui d'un Jimmy Page.
Maintenant que vous êtes prévenu, vous pouvez tenter l'aventure : ça mange pas de pain, c'est pas révolutionnaire mais c'est suffisamment proche de l'os, sincère et bien foutu pour avoir envie d'y retourner. Et ça permet aussi de reprendre le contrôle en douceur, tranquillement, cool.

lundi 20 juin 2011

ma main dans ton disque

Tu hais les hippies ??? ces bandes de dégénérés fumant de la marijuana en chantant des chansons protestataires sur leur guitare acoustique avec des fleurs dans leurs cheveux sales et non coupés depuis trois ans ? L'@mi Esther te les dézingue pour ton plus grand plaisir en massacrant le formidable imagine du non moins formidable John Lennon. Enterrement prévu à cette adresse.

dimanche 19 juin 2011

la saloperie du dimanche

Aujourd'hui, 19 juin, faites des paires.
Pour ce dimanche particulier, en voilà une belle(de paire). Un futur opticien mal-entendant et une chanteuse de billard électrique aphone s'époumonant sur une musique funky-eighty-pourrie, ça donne des envies d'oedipe tiens.


samedi 18 juin 2011

Luciano Cilio (reprise)

Aujourd'hui découvrons ensemble ce compositeur italien de génie suicidé en 1983 à l'âge ingrat de 33 ans. Suite à un pari fou, Luciano Cilio s'est mis en tête d'ingurgiter son poids en tiramisu et ce en trois heures de temps. Le pancréas lâcha en premier, le foi en second, l'intestin suivit de peu dans un prolapsus anal géant qui le liquéfia au sens propre du terme. L'Italie à cette époque s'en fouta royalement, trop occupée à suivre les péripéties ballon-rondesque de leur équipe nationale qui gagna la seule coupe du monde des années impaires. Après des années d'ingratitude, elle redécouvrit ce compositeur une décennie plus tard lorsqu'Eros Ramazzotti sortit en 1993, pour les dix ans de sa mort, un album de remix acid house fortement empreint de la scène madchester sévissant à cette époque. Le succès fut foudroyant permettant par la même occasion à Eros de sortir enfin son nez de la coke qu'il absorbait plus que de raison. Luciano Cilio fut promu chevalier de la légion d'honneur post-mortem et rejoint les grands noms de la fine fleur de la musique italienne aux côtés de Rondo Veneziano ou encore Ricardo Cleydermanino.
Sérieusement, Luciano Cilio est effectivement un compositeur "classique" italien né en 1950 et mort en 1983 par suicide. Il n'a sorti qu'un seul album : dialoghi del presente. Ressorti en 2004 sous le nom dell'universo assente. Celui-ci est ce qu'on appelle communément un putain de CO, un classique. A l'écoute on ne sait pas trop où le situer : classique ?? folk ?? experimental ?? A vous de découvrir. Pour tout vous dire, par moment j'ai eu l'impression d'écouter un peu le frère d'âme d'un Mark Hollis, une façon bien à lui de sortir le classique des rails, quelque chose de personnel et d'universel. Bon j'avoue, j'ai du mal à trouver les mots exacts pour décrire ce disque, peu d'écoutes pour l'instant mais la certitude qu'il m'accompagnera encore un bon bout de temps. Il ressort de dialoghi quelque chose d'intemporel, de terriblement moderne. Mais plus que des mots une écoute est indispensable. Dont acte

jeudi 16 juin 2011

Rions un peu en attendant la mort.

Putain quand les Rotschilds se lâchent, ça vaut son pesant de cacahuètes
Je tiens à remercier un certain Mr Gabou pour avoir ressorti cette lettre de derrière les fagots. Je sais ce que je deviendrai plus tard : Expert GDF afin d'identifier les poils de cul anonymes.

mercredi 15 juin 2011

time is money

Il m'arrive parfois de penser autrement qu'en deux termes : musique, cinéma. Si, si, je vous jure. Il m'arrive même d'utiliser une partie disponible de mon encéphale pour faire une activité rare de nos jours : réfléchir.
Ne vous inquiétez pas, c'est pas souvent que ça m'arrive. Je n'en abuse pas non plus, je laisse ça aux autres, réfléchir m'use. Sans être un génie pour autant, à l'instar de Stéphane Hessel, il m'arrive même de m'indigner. Curieusement, plus j'approche de mon lieu de travail plus les raisons de m'indigner sont élevées. Ça atteint même un paroxysme une fois que j'enfile ma tenue et commence à faire les transmissions avec les collègues. Cette  indignation a tendance à se calmer un peu dans ma voiture sur le chemin du retour. Un peu seulement.
Les raisons de mon indignation ? Elles rejoignent  ce billet sur ce blog.  Je ne sais pas si vous parviendrez au bout de celui-ci sans avoir envie de vous révolter mais ce genre de pratiques est tout à fait courant dans ce métier, et les réflexions envoyées par cette AS à ce tétraplégique, je les ai entendu régulièrement lors de ma carrière professionnelle (je précise pour ceux qui ne seraient pas au courant que je pratique le doux métier d'infirmier).Ne généralisons pas non plus, ce ne sont que quelques brebis galeuses parmi tant d'AS qui ont à coeur de faire leur métier de façon digne. Mais la financiarisation du soin, le management entrepreneurial font qu'on arrive à de telles extrémités. Une douche = une demi-heure à une heure de perdue. Une toilette seulement un quart-d'heure si elle est bien faite. huit à dix minutes si on se dépêche. Time is money, trois quart d'heure de récupéré sur un patient client = 3 clients à faire en plus = meilleure rentabilité de l'entreprise. Le pire c'est que cette logique s'applique autant au privé qu'au public, même dans les EHPAD où on arrive à presser le personnel afin de rentabiliser au mieux l'entreprise. La preuve ? 3 AS pour 35 résidents, une douche toutes les deux semaines dans le meilleur des cas et toilette au lit tous les jours. Et encore, elles sont contentes. Il fut un moment où elles se sont retrouvées à deux pour s'occuper des 35 résidents pendant pas loin de six à huit mois. Alors vous comprenez, va peut-être falloir qu'elles arrêtent de se plaindre ces feignasses. Et lui aussi là, le tétra, une douche par semaine c'est déjà magnifique. Qu'il ravale sa dignité, son désir d'être un être social, qu'il arrête de pondre des notes gauchistes sur son blog et se laisse torcher par un corps infirmier/médical qui ne voit en lui qu'un numéro de sécu parmi tant d'autres. Va falloir qu'il arrête tout de même, c'est un putain de scandale de voir un être humain demander à ce qu'on le traite dignement. En ces temps de rentabilité avoir un discours anarcho-gaucho-humaniste de cet ordre, c'est presque de l'inconscience voire de l'indécence. Je te foutrais tout ça en prison moi.
Bon à l'heure où j'écris cette note, le billet  de ce tétraplégique a fait le tour de la blogosphère et même au-delà. Cet être humain, qui a la "chance" d'avoir toutes ses facultés mentales, va bénéficier d'une indignation collective ma foi fort justifiée. Pour lui l'affaire devrait se régler rapidement. En revanche pour tous ceux qui ne peuvent s'exprimer, qui n'ont pas ce statut, cette reconnaissance, ça va être dur, très dur. L'émotion suscitée par son cas sera, comme toujours, passagère. Il y aura bien une indignation politique polie histoire de bien faire comprendre que oui, nous, hommes politiques, hommes de raison, connaissons ce barbarisme qu'est l'empathie, trouvons cela révoltant. Mais que voulez-vous mon bon monsieur, nous vivons dans un système qui nie jusqu'à l'existence même de l'être humain pour une notion complétement abstraite faite de chiffres sur un bout de papier. On a déjà du mal à s'occuper de cette notion, on nous a fait la crise ces dernières années, alors s'occuper d'un être humain de façon décente ça tend à devenir une utopie. De toutes façons qu'en a-t'on à foutre d'un handicapé qui coûte plus cher à la société qu'il ne rapporte. Manquerait plus qu'en plus, il soit pauvre. Et qu'il cumule le RSA et l'AAH.Auquel cas, je t'enverrai tout ça bosser au moins cinq jours par mois. Ca leur fera les pattes à ces feignasses. Salaud de pauvres tiens.

mardi 14 juin 2011

ombres et lumières

Dans la maison du couple Sting :
-Chérie ???
-Oui mon stingounet d'amour ??
-dis moi, j'ai comme une envie subite de faire une putain de partouze tantrique, ça te dirait pas toi ???
-Oh mais ouiiiiiiiiiiiiiii mon petit dardounet !!!
-Prépare l'encens, met ton déshabillé le plus sensuel (oublie pas de virer tes chaussettes) et rejoins moi dans la suite amour gloire et tantricité le temps que je téléphone  à quelques amis.
Après quelques coups de fil passés, Sting finit par rejoindre sa promise dans la suite. Il inspecte la pièce voir si tout est en ordre et se rend compte qu'il y a un problème.
-Chérie, ce silence est assourdissant. Prends un disque de ma collection tantrisme et art de vivre, insère le dans la platine cd achetée à cet effet et appuie sur play je te prie.
Me Sting s'exécute, prend un cd au hasard et appuie sur le bouton.
La musique commence.
-Chérie ?
-oui ?
-C'est quoi cette musique ???
-ben un disque pris au hasard, j'en sais rien moi !!! attends, je regarde. Distant shadows de Anthony Paul Kerby et Thomas Weiss. C'est sorti cette année  apparemment. Pourquoi ?
-T'as pas l'impression que ça va le faire moyennement si on garde ça en musique de fond ? Non, parce que là, je t'ai demandé de prendre un disque de ma collection tantrisme et art de vivre, tu aurais pu prendre n'importe quel disque d'Enya ou d'Enigma voir celui de mon pote qui va rappliquer d'ici peu, Mike Oldfield,  ça aurait fait amplement l'affaire. Mais là si on garde ça, on est pas prêt d'atteindre le nirvana mais plus de toucher le fond. Alors t'es gentille, tu vas retourner vers la platine et m'arrêter ça tout de suite, compris ? Parce que ce new age de merde, ça va bien cinq minutes mais là j'ai envie de baiser, pas de faire une funeral party, tu comprends ça ??.

Bon je reprends le contrôle de cette note et me permets de dire une chose à Sting : ta gueule.
Il est vrai que si on se fie à la pochette de distant shadows, tout porte à croire qu'on va écouter un disque d'ambient tendance new age de merde avec bruit de mer et petits zoziaux à la clef ou alors un truc vaguement jazz, vaguement ambient à la ECM. Un truc d'élévation spiritueuse quoi. Néanmoins, comme le fait si bien remarquer mon ami Sting, distant shadows est tout sauf ça. La structure, comme dans n'importe quel  disque d'ambient,  est classique : un long morceau d'une heure découpé en sept parties, variations sur un même thème avançant de façon progressive. La différence avec d'autres trucs new age classique de daube comme on peut en écouter au kilomètre, est qu'on avance vers des paysages  fantomatiques, des contrées inconfortables. Comme tous les disques d'ambient me direz-vous. Certes mais là les gars maîtrisent complètement la grammaire ambient et font de ce disque un truc cohérent, beau et flippant sans être chiant pour autant. Disons qu'on navigue dans les eaux troublées et poisseuses d'un Steve Roach ou d'un Mathias Grassow, de l'ambient savante de haute volée (putain on dirait du Beauvallet) qui n'hésite pas à chercher l'inspiration dans la boue, les bas-fonds,dans l'organique pour fasciner au lieu d'emmerder.
Bien évidemment pour apprécier pleinement l'écoute de ce distant shadows, le port du casque est fortement conseillé. Ce qui exclut totalement l'usage de ce disque pour des partouzes tantriques et sans triques sous peine de passer pour des peines à jouir . Ensuite, obligation d'aller au-delà d'une seule écoute : impossible d'apprécier la finesse du travail, la subtilité des variations,  la progression des morceaux si on ne se limite qu'à une écoute superficielle. Distant shadows est un disque qui se mérite et  se dévoile au fur et à mesure des écoutes. Bref, si on met de côté certains relents new age (sur gathering memories notamment), cet album d'Anthony Paul Kerby et Thomas Weiss est une belle réussite dans son genre. N'en déplaise à ce ronchon de Sting.

lundi 13 juin 2011

lundi de pentecôte

Aujourd'hui repos bien mérité. Pour vous remettre d'une saloperie du dimanche fort effrayante et double, continuons dans la douceur, le calme et la volupté avec une saloperie du lundi croquignolette et quelque peu en rapport avec cette pentecôte.Quel est le rapport me direz-vous ? Laibach reprenant life is life d'Opus n'a rien à voir avec la pentecôte non ???
ben si : nom de l'album de Laibach dont est tirée cette pure merveille : opus dei. Y a pas de hasard.

dimanche 12 juin 2011

la saloperie du dimanche

La saloperie du dimanche s'apparentera à un jeu ce jour. Je me souviens quand j'étais môme, en vacances, que je me faisais chier comme un rat mort auprès des parents, ceux-ci me collaient toujours dans les pattes un bouquin de jeux et un stylo afin de me distraire. Aujourd'hui grâce à mon savoir ancestral, c'est pas une mais deux daubes auquel vous allez avoir droit. Deux daubes qui vous permettront de jouer au jeu des sept erreurs. En lieu et place d'un dessin je vous propose de différencier deux tubes chansons bouses des années 80 et 90. Deux bouses certifiées  CO par mes soins (vous pouvez me faire confiance) d'un romantisme échevelé, d'une beauté à pleurer et des textes à faire passer Proust pour un Marc Lévy en petite forme, la preuve par l'exemple :
" Je t'aime à cause de toi, je t'aime
Du plus loin que je m'en souvienne
C'est le plus beau de mes poèmes
Je n'ai jamais su dire que ça
Je t'aime à cause de toi, je t'aime
Sur périphérique ou FM
C'est le plus vrai de mes "je t'aime"
Je suis une lady dans tes bras"
 Corynne Charby.

"Quand les mots d'amour ne suffisent pas
J'ai le mal de toi
Quand on me dit comment ça va
Je dis que le mal de toi
Quand le vide me prend dans ses draps
J'ai le mal de toi
Pourquoi mentir, pourquoi souffrir
Pourquoi mourir ?"
Ricky Florian.

samedi 11 juin 2011

Enablers

Aujourd'hui cours de formation aux premiers secours ou remontons des oubliettes un groupe pas encore mort mais passé à la trappe jusque là.
Prenez un genre en soins palliatifs (au hasard, le post-rock), en quasi état de mort cérébrale après l'acte violent commis par un certain Efrim Manuel Menuck, amenez lui  à son chevet un groupe américain ne s'étant jamais remis de la séparation de Slint (et par la même occasion de spiderland). Trouvez lui un chanteur ne sachant pas spécialement chanter mais plutôt déclamer, conter (à l'instar d'un John Balance de Coil). Mettez tous ces ingrédients en vase clos, observez l'alchimie se produire et enfin écoutez le résultat. Vous devriez trouver quelque chose d'assez proche de blown realms and stalled explosions d'Enablers.
Je vous vois venir avec vos gros sabots : Enablers c'est qui/quoi ? (En même temps, si je tiens à en toucher quelques mots c'est que ça doit pas être trop mauvais, de mon point de vue s'entend). Alors Enablers c'est : quatre américains  pratiquant un rock tendu, sec, assez nerveux pour tout dire, dans la lignée de Slint, Fugazi, Neurosis (sans le côté métal) ou Drive Like Jehu.
Blown realms and stalled explosions, sorti depuis le 23 mai,  est leur quatrième album. Depuis 2004, ils s'ingénient à sortir des disques qui finiront dans les bacs à soldes ou complétement oubliés de tous. Pourtant ce qu'ils proposent est plutôt bon voir par moment très bon  pour qui apprécie Slint et consorts.A savoir un rock carré où rien ne dépasse, joué en rang serré, intransigeant et surtout très bien foutu.
Et pour tout dire, ce n'est pas blown realms qui devrait changer quoi que ce soit. Album court, très efficace, excellent même mais sans un soupçon d'originalité.Celui-ci est pourtant leur meilleur album à ce jour. Celui dans lequel on sent une véritable tension, qui ne fait pas seulement " petit livre illustré du post-rock indé américain "comme les précédents albums mais dans lequel on sent qu'ils ont pris un peu de hauteur avec leur rock terrien et sale.
Je sais : c'est pas avec une telle note que je vais les sortir de leur anonymat, ce n'est pas en disant qu'ils pratiquent un rock commun sans une once d'originalité que je vais donner envie à qui que ce soit d'aller écouter leur dernière galette. Pourtant il est des moments où on a besoin de se reposer, d'être en terrain connu, d'apprécier un disque modeste, sans véritable génie mais agréable, bien fait. C'est pour ces moments là qu'Enablers sort des disques. Enablers, c'est pas grand chose mais ça fait un bien fou. Pourquoi se priver alors d'un tel plaisir ?

vendredi 10 juin 2011

Toubab Krewe

Eh l'ami, le rock et ses dérivés te gonfle ? l'ambient te file des boutons ? le métal te file la gerbe. Tu rêves de grands espaces, de divertissement, de soleil, en gros tu voudrais t'évader de ton pays, rencontrer de véritables autochtones. Pas de bol, t'es américain et chez toi les autochtones locaux sont des rednecks bouseux ne jurant que par Bush, Chuck Norris et le christian-country (si tant est que ça existe). Tu sens comme une inadéquation s'installer en toi  quand tu évoques tes idoles lors de fiesta entre potes :  Ali Farka Touré, Baaba Maal, Salif Keita en lieu et place de Dolly Parton, Allisson Kraus ou Loretta Lynn. Tu te sens seul, dépressif, t'as des envies de te pendre. Allez, arrête de faire la gueule et va faire un tour dans les Appalaches en Caroline du nord, du côté d'Asheville. Tu y trouveras un groupe qui fera ton bonheur. Tout simplement. Toubab Krewe.
Auteur d'un album assez remarquable en 2005, que même des maliens ils auraient à peine su faire aussi bien. Un album bourré d'instruments traditionnels inhabituels (kora, camelengoni, soku, djembe et autres percus africaines.) et d'instruments traditionnels communs (guitares, basse, batterie). Un groupe ayant la particularité d'avoir égorgé leur chanteur lors de rites sacrificiels pour se faire accepter auprès de maliens un tantinet dubitatifs sur ces pratiques jugés quelque peu barbares .
Bon trêve de conneries, on est pas là pour dérouler les clichés de merde sur l'Afrique et ses soit-disant us et coutumes, on est là pour élever le niveau de l'auditeur moyen.  Pour ce faire, parlons vite fait bien fait de Toubab Krewe.
  Comme son nom l'indique Toubab Krewe est un groupe américain instrumental composé de cinq péquenots puisant leur inspiration en Afrique. Mais pas que. A l'écoute de leur premier album, éponyme, on devine aisément qu'ils ont du  pas mal écouter le surf-rock de Dick Dale ou Link Wray et s'enfiler le manuel de la musique africaine pour les ignares. Parce que certes le Mali sort vainqueur des influences notoires (Toumani Diabate, Ali Farka Touré entre autres) mais on peut aussi parler du jazz des américains The Pyramids, du reggae de Ras Michael & The Sons Of Neggus ou encore du Mystic Revelation Of Rastafari de Count Ossie et Cedric Im Brooks ou même de Tortoise (bamana nya ou la rencontre d' un post-rock à la  Tortoise et le symmetric orchestra de Toumani Diabate) . Le spectre est large, disparate mais le résultat quant à lui  est étonnamment limpide, simple. L'aridité du post-rock, de la musique indé américaine, s'additionne, se complète, fusionne parfaitement avec les  rythmes syncopés africains, la beauté et la chaleur de la kora. C'est d'une évidence mélodique qui s'impose d'elle même. Pour faire simple, en moins de cinquante minutes TK te propose :
-de visiter l'Amérique à travers les yeux d'un africain et réciproquement.
-une sorte de guide du routard de la musique malienne dont on aurait gardait l'essence, viré le superflu, le côté touristique. Un anti-guide du routard quoi.
Comme quoi tu vois, même si le rock te gonfle, Toubab Krewe te propose de le rendre plus acceptable en l'incluant dans un forfait africain. Tu pourras comme ça te faire de nouveaux amis et éviter de faire le désespoir de tes parents en évitant une malheureuse TS. Et si tes voisins sont des adeptes des réunions cagoules et toges blanches, tu pourras aussi joindre l'utile à l'agréable en leur faisant écouter TK et en leur affirmant que c'est de la musique américaine pur jus. Un bonheur.

jeudi 9 juin 2011

ma main dans ton disque

Esther, grand admirateur du loner, a trouvé un trésor admirable et tient à nous le faire partager.
Massacre épistolaire à la mesure du massacre musical perpétré par Neil Young ici
Je rajouterai en PS que si lui a eu le courage d'aller presque jusqu'au bout du skeud, je n'ai pas tenu plus de deux bouses chansons bouses sans avoir envie de foutre le PC par la fenêtre.

mercredi 8 juin 2011

Dora l'exploratrice

Je disais hier, dans ma note dépressive, qu'un disque m'avait donné l'envie d'y retourner.De taper de nouveau sur le clavier pour écrire des conneries un tant soit peu pertinentes.
Pour ça, va falloir que je sorte l'artillerie lourde, que je range ma connerie au placard et que j'utilise mon temps de cerveau disponible pour dire le bien que je pense d'un disque sans paraître trop con parce que je sais pertinemment que l'auteur du dit disque (belle formule n'est-il pas ?) va me lire et me vouer aux gémonies si je lui dis simplement : j'aime beaucoup ce que vous faites (ou pas).
Or je sens que je vais me faire jeter comme un malpropre car oui, Delphine Dora (maintenant vous comprenez une partie de mon titre de note d'une rare subtilité), j'aime beaucoup ce que vous faites. Je viens de télécharger a day in contrast, votre nouvel album sorti le 24 mai dernier (en téléchargement libre, je précise.Je ne tiens pas être assimilé à un pirate de la pire espèce, mon sens de l'honneur s'en trouverait pour le moins froissé. ) et je dois avouer que ça m'a quelque peu retourné. Bon morning sun à la première écoute, ça l'a fait moyennement. Pour tout dire la voix m'a chiffonné. Disons que j'apprécie moyennement voir peu certains accents Joséphine Fosterien de la chose, je la préfère quand elle prend une direction Julie Doironienne. Néanmoins musicalement parlant, ça tient parfaitement la route. On retient de morning sun une douce cacophonie parfaitement maîtrisée, comme une séance d'accordage des instruments avant la générale, ça part dans tous les sens, c'est limite bordélique mais tout en douceur. On comprend qu'avec morning sun,  on va entrer dans un disque qui flirtera avec le classique (faut pas être sorti de St Cyr pour le comprendre non plus hein ). Ce à quoi on ne s'attend moins en revanche c'est à la direction que va prendre ce disque. Classique certes mais ça peut très bien tourner vers une pop légère à la Divine Comedy ou vers quelque chose de sombre à la Tindersticks.Pas du tout, a day in contrast lorgne vers d'autres compositeurs, d'autres rivages. Ici sur road to nowhere ou the violence of storm, ce sont les miniatures de Satie via le drukqs d'Aphex Twin qui s'invitent, là sur an infinite sadness c'est max Richter ou encore Star Of The Lids voir Michael Nyman qui déboulent sans crier gare. Le résultat est pas loin d'être vraiment bluffant. J'émettrai quelques réserves aussi sur meditations on landscape, morceau un peu trop démonstratif à mon goût, agaçant car le très beau alterne avec une sensation de vide, de technicité qui me rappelle les disques de Sylvain Chauveau.En revanche prayer to the immensity, qui conclut cet album, est impressionnant. Delphine Dora expérimente, chante dans une langue inconnue de mes esgourdes, invente avec peu de choses (un piano, un violoncelle) un paysage désertique, glacé, effrayant par moment,  proche, très proche de certains morceaux du premier album de Cynthia Dall ou du free folk du dernier  Fursaxa. Pas moins. Voyez le niveau de la chose donc.
A l'écoute de a day in contrast,  on comprend que Delphine Dora n'a pas la prétention de vouloir faire un CO, c'est clair. Son disque, malgré cette froideur apparente, est terriblement humain, fait de fulgurantes beautés et d'imperfections. Un disque modeste qui ne cherche en aucun cas l'esbroufe mais s'aventure à pas de loup vers des paysages peu visités par des musiciens français actuels. Elle se présente doucement, à son rythme, plus crédible qu'un Sylvain Chauveau (encore lui me direz-vous), comme un alter ego français de Max Richter. Reste à savoir deux choses : quels territoires Delphine Dora aura envie d'explorer (Dora, explorer, vous comprenez  ??) dans ses prochains disques et surtout espérer qu'elle ne se repose pas sur ses lauriers en ayant trouvé une formule qu'elle déclinera à l'infini comme Max Richter peut le faire dans ses derniers disques. C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter. En attendant a day in contrast est une belle surprise qui a réussi au moins une chose chez moi :  me donner l'envie d'y retourner. C'est pas loin d'être énorme.


Pour écouter/télécharger a day in contrast, allez faire un tour ici

mardi 7 juin 2011

humeur vagabonde

A deux doigts d'arrêter tout.Voilà où j'en étais à peu près ces derniers jours. Plus de saloperie du dimanche, plus l'envie, rien. Boulot, fatigue, toussa toussa. Puis une demande d'amitié sur face de bouc, la curiosité d'aller voir ce que propose cette demande en matière de musique et soudain, après écoute, l'envie d'y retourner, de revenir. Bon je sais bien que mon blog sera lu par trois pécores, deux tondus et une armada de dépressifs,  que ça ne fera pas avancer la chose bien loin, mais après tout il n'y a rien de plus égoïste qu'un blog non ? Comment avoir la prétention de croire que des milliers d'internautes viendront lire quoi que ce soit,  qu'on arrivera à se démarquer des millions d'autres blogs qui vous écrasent de par leurs qualités. Faut être sacrément imbu de sa personne pour espérer quoi que ce soit. Alors on fait ce qu'on peut, avec les moyens du bord, on prend un pseudo pseudo-intello, genre moi je me la pète parce que je suis l'apôtre du bon goût, et on fait des notes sur ce qu'on croit être des chef-d'oeuvre, et on descend des chef-d'oeuvre qu'on croit être des merdes.On se prend pour le centre du monde, on est bien loin de la périphérie. Par chance on tombe sur des personnes qui vous prennent en pitié, qui lisent votre prose pour se marrer mais qui ont l'élégance de vous faire croire que vous êtes non pas indispensable mais au moins non dénué d'intérêt.
Pour le moment voilà où j'en suis, un gros coup de mou, une envie de m'enfouir la tête dans le sable et ne plus rien voir, ne plus rien subir. Ca m'empêchera pas de me prendre des coups de lattes dans le derche me direz-vous. Nonobstant quand j'aurai terminé de me regarder le nombril et de me plaindre comme une grosse larve, je vous parlerai de la personne qui m'a redonné goût à écrire des conneries en faisant croire que c'est le dernier chef-d'oeuvre en date qu'elle vient de pondre. Ce n'est certes pas un CO mais d'une singularité certaine. En attendant, ce sera pour demain. Aujourd'hui reprise en main d'un blog qui part un peu la dérive.

jeudi 2 juin 2011

ma main dans ton disque

Moi j'aime bien quand mes e-potes n'aiment pas certains albums. Ca me permet de leur filer les clefs de cet indispensable défouloir site qu'est ma main dans ton disque, de les laisser s'exprimer à leur guise et surtout de ne pas en ramer une quant aux notes que je dois faire. Aujourd'hui, accueillons en notre sein l'huître qui est tombé en émerveillement devant le dernier Seasick Steve. Ou pas.
Note merveilleuse ici

mercredi 1 juin 2011

Rions un peu en attendant la mort.

Salut je m'appelle Kévina, je suis en master de psycho et j'ai un gros problème d'égo. Je ne supporte pas l'échec et suis plutôt douée en informatique. Pour l'égo ça le fait, j'ai eu mon article un peu partout (sur le net, à la radio), pour l'informatique aussi, pour la substance grise en revanche, un bulot ou une huître s'en sortirait mieux que moi.

D'ailleurs l'examen de psycho portait sur cette citation : "je ne connais que deux choses qui soient infinies : l'univers et la bêtise humaine. Je ne suis pas sur de la première."
La preuve par l'exemple ici.